André FORESTIER
PHOTOGRAPHE / AUTEUR

Sans titre © 1989
D'après des négatifs N&B
Tirage Baryté
Format : 20 x 35,5 cm




L'Estaque © 1989
D'après des négatifs N&B
Tirages Barytés
Formats : 30 x 40,5cm




Terres brûlées © 1989-1991
D'après des négatifs N&B
Tirages Barytés
Formats : 20 x 20 cm




Mimétisme © 1995
D'après des négatifs N&B
Tirages Barytés
Formats : 40 x 50 cm




Variations paysagères © 1997
D'après des négatifs couleur
Tirages numériques montés sur Dibonds
Formats : 60 x 60 cm




Immensité
intime © 1997
D'après des négatifs couleur
Tirages numériques montés sur Dibonds
Formats : 50 x 60 cm




Dépaysement © 1998
D'après des négatifs couleur
Tirages Barytés montés sur Dibonds
Formats : 60 x 80 cm

Chorégraphies © 1999
D'après des négatifs N&B
Tirages barytés
Panneaux de 9 images
Format : 37,5 x 47,5 cm

Point de chute © 1999
[ … À sa manière particulière, le polyptique photographique “point de chute”, authentique chef-d’œuvre, ne dit pas autre chose.
Photographiés en pleine action. Agencés les uns contre les autres, de grands formats rectangulaires exhibent les corps de sauteurs en élastique. Le moment que choisit André Forestier pour déclencher est celui de la plus grande tension de l’élastique, tandis que le corps, brusquement, se suspend, arrache à la gravité,
puis rebondit dans l’air … ]
Paul Ardenne
D'après des négatifs N&B
retravaillés en numériques pour la couleur
4 Panneaux en PVC Souple
Formats : 90 x 220 cm

Les quatre
saisons
du paysage © 2003
D'après des négatifs couleur
Tirages numériques Montés sur Dibonds
Format : 85 x 210 cm




Les couples
& les familles © 2003
D'après des tirages numériques
Montés sur Dibonds
Formats : 13 x 18 cm

Sans titre © 2008
D'après une photographie numérique
Format : 18 x 24 cm




Le silence des forêts © 2011-2013
« Le silence des forêts »
​
Dans un an, nous allons commémorer le centenaire du début de la première guerre mondiale.
Comment représenter ces lieux dépositaires d’une certaine mémoire historique qui ont marqués d’une tâche ineffaçable le début du XXe siècle ? Tout en sachant que peu de traces subsistent aujourd’hui sur ces champs de batailles.
En effet, le maintien de leurs présences sur de tels territoires ne montrent finalement presque plus du tout cette lointaine et dramatique « réalité », et devient de simples portions de l’espace subjectivé d’événements.
Dans ce travail pour les représenter, les images produites par l’outil photographique restent encore et toujours l’expression privilégiée de toute relation au réel, ce dépôt d’instantanées et en prise directe avec le présent.
Ces images font appels plus à la mémoire des sites disparus, ou « en voie de disparitions » qu’elles ne relèvent des vestiges qui peuvent demeurer.
Corps sans vie de l’oubli.
Il s’agit ici d’interroger les traces de l’effacement de ces lieux sacralisés.
Recouvert aujourd’hui d’une épaisse forêt, ou le vert et la couleur d’un interminable deuil *
Deux attitudes s’imposent au regard du photographe;
Tout d’abord celle d’une lente errance dans la topologie des sites de combats, par la recherche d’indices perdus dans un milieu redevenu naturel.
Une question se pose alors : cent ans plus tard, qu’est devenue cette terre qui à la fin de la guerre n’était qu’un « chaos gris » devenu stérile.
Que sont devenus ces chemins sans fin enfoncés dans l’argile, ces tranchées de ces boyaux, ces trous multiples d’obus, ces résidus qu’une végétation recouvre parfois en totalité ?
Ensuite celle de montrer comment le maintien mémoriel pour les visiteurs des sites des combats, influence la perception et entraîne d’inévitable déformations par l’aspect artificiel ainsi produit sur ces lieux même; Et comment ces représentations « sujets objets » sont devenues motifs de culte.
Ce travail aux dimensions sensibles du temps appelle le photographe à une réflexion sur l’enchevêtrement du présent et du passé, de l’actuel et de l’antérieur, du durable et de l’éphémère et surtout sur l’ajustement du regard porté sur des perceptions surgies d’un lointain passé.
Pour ma génération cette guerre semble un monde perdu dans un temps révolu et dans nos mémoires défaillantes ;
Ici apparaît, sous l’aspect de reliefs dans le paysage, un langage de formes spécifiques constituées par les événements de l’histoire.
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André Forestier
D'après des photographies numériques
Formats variables
Formats : 30 x 40 cm

Notre beauté fixe © 2016
Photolalies / pour Denis Roche
D'après une photographie numérique
Format : 23,5 x36 cm




Autoportraits © 2015
Tirage numérique
Formats : 18 x 24 cm